Le plan du gouvernement canadien en matière de logement consiste à augmenter l’offre. Ce plan a été présenté dans le budget de printemps du gouvernement. Ces dernières années, le Canada a construit en moyenne 200 000 nouveaux logements par an. Le gouvernement a promis de doubler le taux actuel de construction de nouveaux logements au cours de la prochaine décennie.
Become A Canadian ont indiqué que ce plan a suscité le scepticisme des analystes. Robert Kavcic a déclaré que même si les dollars devenaient des beignets, cela n’arriverait pas. L’économiste principal de la Banque de Montréal n’a pas fait cette déclaration par manque de bonnes intentions. Il l’explique plutôt par la rareté de la main-d’œuvre qualifiée dans le secteur de la construction.
Les économistes doutent de la faisabilité du plan de construction
Robert Kavcic, de la Banque de Montréal, a souligné que le nombre de logements achevés n’avait jamais été aussi élevé depuis les années 1970. Mais la main-d’œuvre qualifiée est rare dans le secteur de la construction. C’est pourquoi les autorités municipales s’opposent à tout effort de densification.
Un autre économiste a fait part de ses doutes quant à la faisabilité du plan de construction du gouvernement canadien. Avery Shenfield, économiste en chef chez CIBC World Markets, a déclaré que les contraintes de main-d’œuvre pourraient empêcher la réalisation du plan.
Il a ajouté que si certaines mesures essentielles ne sont pas mises en œuvre, le Canada continuera à lutter pour augmenter l’offre adéquate nécessaire pour permettre à un plus grand nombre de Canadiens d’accéder à la propriété. Become A Canadian ont indiqué que l’une des choses essentielles à mettre en place est un plan d’immigration ciblé. De plus, il faut un effort concerté pour convaincre les jeunes résidents d’envisager de prendre un marteau plutôt qu’un ordinateur portable, a déclaré Avery Shenfield.
La solution à la pénurie de main-d'œuvre dans le secteur de la construction
Le ministre canadien du logement, Ahmed Hussen, a répondu au scepticisme suscité par le plan. Il a répondu que la formation professionnelle et l’immigration canadienne permettraient de remédier à la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la construction. En d’autres termes, des immigrants qualifiés devraient entrer dans le pays grâce à ses politiques d’immigration intelligentes.